par le Dr Farhan Taghizadeh
« Dans ce numéro d’Anti-Age, le Dr. Taghizadeh, Chirurgien Plastique de la face et du cou, nous offre une perspective unique sur l’utilisation de l’ADVATx sur un panel de phototypes variés de patients avec une héliodermie marquée ».
Quand avez-vous entendu parler pour la première fois de l’Advatx?
Il y a 4 ans ! Je connais un médecin de Beverley Hills qui a toujours été un partisan de la lumière jaune. Il existe 2 catégories de médecins : ceux qui aident à la validation clinique des dispositifs et ceux qui aident réellement à les concevoir. Il fait partie de cette seconde catégorie en m’expliquant il y a plus de 4 ans que de nouvelles technologies à base de laser jaune deviendraient importantes.
Mais les appareils, à l’époque, n’étaient pas encore complètement aboutis. Ils étaient instables et mal pensés en termes de protocoles de traitement. Malgré tout ce médecin obtenait d’excellents résultats, et cela a piqué ma curiosité.
Qu’est-ce que vous aimez à ce sujet ?
Je suis installé dans le sud-ouest des États-Unis, à Phoenix et il est important de comprendre quelle est notre démographie : une forte population à la peau claire qui se déplace dans cette partie du pays.
Le comté de Maricopa, où j’habite, est le comté qui connaît la croissance la plus rapide aux États-Unis, avec environ 250 000 personnes qui s’y installent chaque année. Beaucoup de ces personnes viennent de climats plus froids et ont des phototypes de peau plus clairs allant de I à III. Inversement, il existe également une population avec des phototypes IV-VI. Dès lors que nous traitons de nombreux troubles vascu-laires dus aux phototypes légers sous ce climat ensoleillé, nous devons également faire face à des problèmes de pigmentation sur des phototypes plus sombres.
Le mélasma est un trouble pigmentaire qui peut avoir une com-posante vasculaire sous-jacente d’où la difficulté de choisir le bon traitement. La plupart des technologies peuvent traiter les pigments ou les vaisseaux vasculaires, mais pas les deux en même temps. C’est le cas avec des technologies comme IPL, BBL, V-Beam qui peuvent dans certains cas être efficaces mais la marge de manoeuvre reste étroite.
C’est pour cela que l’Advatx est bien adapté à notre climat car son profil de photo-coagulation permet une dissipation immédiate de la composante vasculaire du mélasma dans la population de peau claire tout en ciblant simultanément l’aspect pigmentaire du mélasma. Chez les patients à peau foncée, l’Advatx apporte une sécurité inégalée. C’est extrêmement important pour moi car ici les gens s’ex-posent immédiatement au soleil après leur traitement et n’uti-lisent pas forcément une protection solaire adéquate.
J’utilise la longueur d’onde de 1319 nm (en combinaison avec 589 nm) pour traiter l’acné inflammatoire, les cicatrices (y compris les cicatrices d’acné) et le raffermissement de la peau. C’est une bonne procédure pour le raffermissement de la peau. J’aime utiliser cette technique pour préparer la peau, puis la combiner avec d’autres technologies, comme la Radiofré-quence bipolaire.
Quand je teste les appareils, j’essaie de bien appréhender les avantages et les inconvénients : Que va faire cette machine pour moi ? Est-elle sûre ? Et en effet, l’Advatx est l’une des machines les plus sûres que j’ai jamais utilisées pour ces indi-cations. Il a une marge de sécurité élevée et ses protocoles offrent à une population diversifiée des traitements réussis.
Avez-vous des idées pour faire progresser cette technologie ?
L’Advatx a été bien conçu avec ce gage de sécurité et peu de choses seraient à modifier. Elle se combine également très bien avec d’autres thérapies non basées sur la lumière : une solution « tout-en-un » serait excellente pour proposer une procédure complète permettant de lutter contre le vieillissement cutané.
Dr Farhan Taghizadeh : Chirurgien plasticien exerçant à Phoenix / Scottsdale en Arizona. Innovateur, il est à l’origine de brevets et du développement de plusieurs appareils de médecine esthétique.
Plus d’informations : arizonafacialplastics.com