Recherche Bridget désespérément !
par Alexandra Favre et Nadine Coll
Partout, dans les magazines, on ne parlait plus que de ça ! De la 3ème guerre mondiale ? D’un nouveau traitement miracle contre le cancer ? Non, du nouveau visage de Renée Zellweger, la touchante héroïne de la saga « Bridget Jones ». Le 20 octobre dernier, la comédienne de 45 ans est apparue quasi méconnaissable sur un red carpet, jetant sur elle le haro. A tel point qu’on a appelé ça le « Zellweger bashing » ! Mais au fait, que lui reproche-t-on ? Bien sûr, d’avoir oser défier les lois de la gravitation comme ses consœurs actrices et chanteuses « passant du mauvais côté de l’âge » (terme emprunté à Carla Bruni). Pourtant si elle se préfère avec des paupières qui lui donnent moins l’air de Droopy, ça la regarde, non ? D’autant que c’est plutôt réussi… enfin si nous n’avions pas toutes parfaitement en mémoire sa bonne bouille d’antan. C’est qu’on l’aimait notre Bridget Jones, son charme et sa beauté « à défauts »… et voilà qu’elle nous revient en beauté parfaite et standardisée !
Remarquons au passage que sur certaines stars, la vindicte populaire se déchaine, sur d’autres moins. Cindy Crawford, par exemple, a été plutôt épargnée. Pourtant depuis qu’elle s’est faite « rafraichir » le regard, bref lifté les paupières, elle a l’œil rond et vide. Alors pourquoi l’ire se concentre-t-elle sur Renée? L’actrice explique sa métamorphose par le fait qu’elle mène une vie saine, qu’elle est amoureuse, blablabla.
Bref, comme pas mal de ses copines actrices, elle nous prend pour des canards sauvages, et ça nous crispe !
D’autant qu’on le sait : rien ne transforme plus le visage qu’une opération des paupières qui “ouvre” le regard de façon spectaculaire.
Mais le plus énervant ce n’est pas qu’elle nie ainsi l’évidence. Non, le plus dérangeant, c’est qu’elle ait renoncé à être elle-même. Non pas qu’on rêvait de la voir se ratatiner comme une vieille pomme, mais on aurait préféré qu’elle y aille plus mollo sur les « retouches ». Et surtout qu’elle garde ses paupières en capote de fiacre (qu’elle avait déjà à 20 ans) !
Le contraire de ce qu’on attendait d’elle ! Nous les femmes, on y a cru, et on a eu tort, donc on se sent trahi. Alors si Bridget, notre Bridget n’a plus son regard de cocker, mon Dieu, mais à qui pouvons-nous encore nous fier ?