Par le Docteur Catherine Degoursac
La mode des fesses galbées qui nous vient du Brésil connaît en France un succès qui ne se dément pas. Tant chez les femmes que chez les hommes qui aiment les hommes.
Longtemps les femmes se sont plus préoccupées de leurs seins que de leurs fesses. Les premiers n’étaient jamais assez beaux, ni harmonieusement développés. Les fesses se devaient d’être fines et musclées, mais ne pas trop se faire remarquer. Aujourd’hui, elles prennent de plus en plus d’importance.
Un postérieur bien galbé
Les canons de la beauté ont changé et les fesses se portent bien développées et bien galbées. Telles celle de la Vénus Callipyge, elles se portent haut. Elles doivent aussi être joliment arrondies et surtout ne pas s’avachir mollement sur le haut des cuisses. Bien sûr le sport intensif, avec notamment la musculation permet d’obtenir avec beaucoup d’efforts ce fessier ferme et bien rebondi qui fait tant rêver. Mais toutes femmes n’en n’ont ni l’envie, ni le temps, ni l’énergie. Elles sont nombreuses à préférer une solution plus rapide et plus efficace, capable de leur offrir en moins d’une heure ce fessier dont elles rêvent, quitte à souffrir un peu pendant quelques jours. Il en va de même pour les hommes, en particulier les gays, pour lesquels des petites fesses galbées et rebondies sont un symbole sexuel très fort.
Les fils tenseurs PDO, acteurs fétiches de l’embellissement des fessiers
Les fils dit PDO sont en Polydiaxone, un matériau hautement sécurisé, utilisé en chirurgie générale pour les points de suture, ainsi qu’en cardiologie. Naturellement résorbable, le PDO stimule la formation de collagène et revitalise les tissus. Très prisé en médecine esthétique, il se décline en différentes longueurs et diamètres. Autre avantage, il est cranté et retient ainsi parfaitement les tissus ayant tendance à s’affaisser. Le praticien peut donc grâce à lui, arrondir le dessus d’une fesse en la remontant au milieu, moduler à volonté le galbe, corriger une fesse tombante sur les côtés ou faire disparaître un vilain pli sous-fessier.
La séance en pratique et ses suites
La séance se déroule sous anesthésie locale. Il est recommandé de ne pas prendre d’aspirine pendant les 48 ans qui précèdent et de laisser fondre sous la langue 5 fois 3 granules d’arnica 9ch pour limiter l’apparition de bleus, juste avant la séance et pendant les 3 jours qui suivent.
Le praticien dessine le galbe de la fesse que la ou le patient souhaite obtenir. Il glisse les fils en les croisant puis applique des petits pansements à retirer au bout de 24 h. Il faut alors appliquer un antiseptique local deux fois par jour pendant 10 jours. Le sport est déconseillé voire interdit pendant les deux semaines qui suivent l’intervention.
Du fait de l’anesthésie locale, la pose de fils n’est pas douloureuse. Lorsque ses effets se dissipent, les douleurs peuvent apparaître et prendre la forme de crampes ou de courbatures au cours des 15 jours qui suivent. Même avec la prise d’arnica, l’apparition de bleus est toujours possible.
Les effets sont visibles dès la première semaine et vont s’améliorant pendant plusieurs mois. Ils sont très beau au bout d’un mois et carrément bluffants 3 mois après l’intervention.
Ensuite, il faut penser à maintenir ces beaux résultats en refaisant poser quelques fils tous les ans voire tous les 18 mois, selon les patients.
Par le Docteur Catherine Degoursac
Médecin esthétique et anti-âge, auteure de plus de 30 publications, Membre du conseil d’Administration de l’AFME et de la FSMEA.
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