Après le rapport de la HAS (Haute Autorité de Santé), un décret a été publié au Journal Officiel le 12 avril interdisant la lipolyse. La lipolyse (à ne pas confondre avec la liposuccion) repose sur la destruction des cellules graisseuses avec la rupture de la membrane ou bien l’injection de certains produits sous la peau, comme le gaz carbonique. Sont visés également la radiofréquence, les infrarouges ou les ultrasons à visée de lipolyse. Néanmoins, des amendements pourraient voir le jour dans les prochains mois permettant à certains fabricants de conserver la possibilité d’intervenir pour d’autres allégations.
Voici les conclusions de la HAS qui a amené cette décision :
– La mise en oeuvre des techniques à visée lipolytique non invasives, utilisant des agents physiques externes, sans effraction cutanée (ultrasons focalisés, radiofréquence, laser, etc.) présente une suspicion de danger grave pour la santé humaine.
– La mise en oeuvre des techniques de lyse adipocytaire utilisant des injections de solutions hypo-osmolaires présente un danger grave pour la santé humaine.
– La mise en oeuvre des techniques de lyse adipocytaire utilisant des injections de produits lipolytiques (phosphatidylcholine et/ou déoxycholate de sodium) présente un danger grave pour la santé humaine.
– La mise en oeuvre des techniques de lyse adipocytaire utilisant des injections de mélanges mésothérapeutiques présente un danger grave pour la santé humaine.
– La mise en oeuvre des techniques de lyse adipocytaire utilisant la carboxythérapie présente un danger grave pour la santé humaine.
– La mise en oeuvre des techniques de lyse adipocytaire utilisant du laser transcutané, sans aspiration, présente un danger grave pour la santé humaine