Jeudi 5 janvier 2012, sur le plateau du Magazine de la santé, le Syndicat National de Chirurgie Plastique Reconstructive et Esthétique a fait savoir, à travers la voix de son secrétaire général Jean-Marie Faivre, qu’il invitait les chirurgiens plasticiens à renoncer à leurs honoraires pour toutes les patientes porteuses d’implants PIP défectueux qui souhaitent la pose de nouvelles prothèses.
Il s’adresse aussi au Syndicat des anesthésistes et leur proposent de réduire de moitié le montant de leurs honoraires. Si les praticiens jouent le jeu, seuls les frais d’hospitalisation et l’implant à prix coutant seront à la charge de la patiente. Au final, l’intervention pourrait alors leur revenir à 1500 euros au lieu des 4000-5000 euros habituels.
Par ce geste, les praticiens membres du Syndicat National de Chirurgie Plastique Reconstructive et Esthétique souhaitent rappeler qu’ils sont avant tout médecins et conscients de l’enjeu de santé publique qui résulte du scandale des prothèses PIP.