Dr Jean-François Bézot
Nous humains, agissons dans une logique d’intelligence affective.
Il existe trois grands facteurs, en biologie, impliqués dans l’amour : le facteur sexuel, l’attachement et la préférence pour un partenaire spécifique. Pendant longtemps on a pensé que la sexualité était intimement liée à la biologie de la reproduction, en vue d’assurer la survie de l’espèce humaine ; en effet le pic d’œstrogènes pré-ovulatoire stimule le désir, et donc mène à l’acte.
À l’approche de la ménopause, les répercussions cliniques de la chute de sécrétions hormonales ovariennes et surrénaliennes dans le corps de la femme, vont avoir des effets délétères sur les relations du couple ; non seulement sur le plan physique, avec une chute de la libido, compliquée par une sécheresse et une atrophie vaginales, souvent associée à une prise de poids entraînant la perturbation du schéma corporel, mais aussi sur le plan psychique, car la perturbation du sommeil et les bouffées de chaleur aggravent la fatigue générale. Stress chronique et usure du couple peuvent venir compliquer l’harmonie nécessaire au climat amoureux. Or la réalité est bien plus complexe, car il existe un autre organe fortement impliqué dans le désir et l’amour.
Le cerveau est une zone érogène de premier ordre.
L’approche neuro -psycho- hormonale est le nouveau paradigme de la médecine Anti Age (Médecine P4© de la longévité en état de bien-être). Nous connaissons l’impact des stimulations sensorielles : visuelle, l’art peut donner un orgasme, ou extase, auditive pour une forte émotion musicale, olfactive par les phéromones, tactile par la peau.
COMMENT EST-CE POSSIBLE ?
Par l’intermédiaire des neurotransmetteurs qui permettent à notre cerveau de communiquer avec le reste du corps. Sans eux, pas de contraction musculaire, de respiration, de libération d’hormones, et nous serions incapables de voir, penser, comprendre, de nous souvenir, d’éprouver des émotions (à partager), du désir. La dopamine trop souvent déficitaire dans nos sociétés stressantes est le neuromédiateur du plaisir, de l’envie sexuelle, de l’émotion, de la préférence pour un partenaire. La libido est principalement véhiculée par le circuit dopaminergique. Prendre de la tyrosine le matin est bénéfique. La sérotonine, c’est la « Zen attitude » de la bonne humeur, l’envie de donner et de recevoir, tout en évitant de tomber dans les pièges générés par les pulsions.
La maturité est une période de la vie où l’on sait ce que l’on veut, et surtout ce que l’on ne veut plus. Il existe un équilibre nécessaire, et ce, sans trop de variance entre Dopamine et Sérotonine. Nous doserons ainsi les métabolites urinaires de la Dopamine, de la Noradrénaline et de la Sérotonine, traduisant l’action des neurotransmetteurs sur les récepteurs (biopredix.com). Le dosage du métabolite donne une indication quant à l’intensité du message réellement transmis.
LE COUP DE FOUDRE : UNE DROGUE DOUCE ?
Chaque âge a ce plaisir de donner et de recevoir. La bienveillance est source de vie ! La recette du coup de foudre est bien connue : une louche de dopamine, une pincée d’endorphines et de sérotonine, un zeste d’ocytocine, un doigt de vasopressine et une petite touche d’adrénaline. Mixez tout cela, et vous obtenez un cocktail explosif, qui motive la recherche de l’être aimé. Voici les onguents biologiques du Dom Juan 2.0 du 21ème siècle. L’amour serait-il dans le spray ?
De nombreux auteurs mettent au premier plan du coup de foudre la dopamine. Ce messager chimique impliqué dans l’addiction aux drogues est la clé du système de la récompense : elle entraîne une sensation de plaisir telle que l’on a envie de consommer à nouveau la substance ou la personne aimée ! Un phénomène éclair qui active le cerveau et entraine un relargage des neurotransmetteurs responsables du sentiment d’euphorie caractéristique de l’amour (la dopamine responsable de la motivation, les endorphines du plaisir, l’ocytocine de l’attachement ou encore la sérotonine pour le bien être, sans compter l’adrénaline et la vasopressine).
COMMENT OPTIMISER SA SEXUALITE ?
Tout d’abord traiter les symptômes visibles, en corrigeant les déficits hormonaux quantifiés par des examens biologiques suivis (biopredix.com). En l’absence de contre-indications, on privilégiera le traitement hormonal substitutif composé d’œstrogènes et de progestérone naturels, adapté et personnalisé, auquel on ajoutera selon les indications, de faibles doses de DHEA…et pour les messieurs un gel de testostérone peut aider. Localement, des injections d’acide hyaluronique et/ou des séances de laser vaginal seront une thérapeutique très efficace d’après de nombreuses consœurs gynécologues consultées. Des compléments de vitamines et d’oligoéléments personnalisés, prescrits après un bilan spécifique, reboosteront tous les métabolismes (biopredix.com).
L’amour ça s’entretient : plus nous faisons d’efforts pour stimuler notre partenaire, le, la séduire, l’étonner, plus la flamme persistera. Développer des centres d’intérêts communs, et échapper à la routine, faisons marcher notre imagination et votre talent de Shéhérazade des temps modernes ! Mais n’oubliez pas, Messieurs, qu’avec l’âge, ces dames n’ont plus forcément « Bratt Pitt » dans leur couche. Il vous faut innover. La Médecine P4© vous y aidera.
Dr Jean-François Bézot :
Biologiste médical. Docteur en pharmacie, Faculté de pharmacie de Paris. Ancien interne des Hôpitaux de Paris. Spécialisé depuis 1988 en biologie anti-âge et en protéomique fonctionnelle. Membre définitif de la Société Française de Médecine Esthétique. Conférencier international. Chargé de cours au DUMAA (Université Paris Créteil).
Plis d’information : biopredix.com