En 1973 le Pr Boris KLOTZ et Marcel PERRAULT deux grands pontes de la diététique ont publié un livre au titre très provocateur « les Glucides Maudits ». Ils écrivaient dans leur introduction « si l’absorption excessive de lipides a été longtemps considérée comme le facteur déterminant du mécanisme de l’obésité, l’attention s’est en effet progressivement orientée vers les glucides (ou sucres). »
Ce courant de pensée m’a beaucoup fait réfléchir. Non seulement sur le pourquoi et le comment de la prise de poids, mais aussi et surtout sur le comment éliminer les fameux capitons de tissu adipeux localisés. En quelque sorte est-il possible de maigrir là où ça résiste ?
Médicalement parlant en excluant tout acte chirurgical, en particulier la liposuccion.
Comme vous le voyez sur les dessins (illustrations) ci-dessous, il n’existe pas vraiment de surpoids mais des capitons adipeux sur le haut du corps et les épaules (que l’on caractérise comme étant une « bosse de bison » qui évoque bien la morphologie caracté- ristique de cet animal). On évoque aussi les capitons localisés sur l’abdomen, le haut des cuisses (caractérisés par le nom d’un autre animal « la culotte de cheval »).
Enfin une localisation plus étendue haut des cuisses plus fesses caractérisée à son tour de « culotte de zouave ». Évoquant ainsi les costumes de nos soldats.
Toutes ces définitions sont évocatrices dans l’esprit des femmes et des médecins qui ont réfléchi aux moyens, diététiques et médicaux d’éliminer ces graisses.
Une vraie équation médicale que j’ai résolu en comprenant d’abord pourquoi le tissu se greffe-t-il particulièrement ici et là et pas ailleurs. En comprenant quel est ce type de graisse et comment la mobiliser, la déplacer. En quelque sorte, puisque c’est un tissu vivant il doit bien exister un moyen d’éliminer ce tissu adipeux.
Revenons en arrière pour comprendre la constitution de ce tissu adipeux.
On décrit dans l’organisme de chacun d’entre nous 4 types de graisse :
- La graisse thermique qui nous protège du froid et du chaud. Elle ne représente que 2 à 3 kilos maximum.
- La graisse sexuelle qui féminise ou masculinise nos corps. En fait on parle de « graisse sexy ». Une graisse qui attire le regard et qui est nécessaire pour chaque organisme. Cette graisse représente 3 à 5 kilos. Point trop n’en faut bien sûr !!!
- La graisse de stockage qui est une graisse liée à un excès d’apport en glucides, et en rapport avec une résistance à l’insuline. Cette graisse est répartie sur l’ensemble du corps. Elle peut représenter la plus grande partie de l’excès pondéral soit 10 kilos ou beaucoup plus. On se débarrasse de cette graisse relativement facilement en réduisant drastiquement son apport en glucides comme le signifient les 2 professeurs mentionnés dans mon introduction. C’est la chasse aux glucides, ou sucres maudits.
- Enfin on parle de graisse toxique et c’est cette graisse-là dont je veux vous débarrasser.
Oui mais comment s’y prendre ?
D’abord il faut comprendre ce qui arrive et comment se stocke ce tissu adipeux particulier. En présence d’excès de glucides (ou sucres) et simultanément l’excès de Junk Food (excès d’additifs, d’exhausteurs de goûts, de colorants, d’aliments carbonisés et de toxines). Car il s’agit bien de toxines, autrement dit de substances toxiques et qui peuvent nous tuer si notre foie n’exécute pas son travail de détoxification.
Alors que se passe-t-il donc ? Devant cet excès de toxines le foie va dégrader les glucides en tissu graisseux. Il s’agit d’une réaction biochimique facile pour le foie avec pour objectif de neutraliser ces substances toxiques. Le tissu adipeux enrobe ces toxines c’est ce qu’on appelle « l’effet bonbon papillon ».
Je m’explique : les toxines sont enrobées par le tissu adipeux et ficelées à la manière d’un bonbon en forme de papillon. Cette graisse toxique est alors transportée par des substrats biologiques, en quelque sorte « des brouettes biologiques », vers nos zones de réserve énergétique ou plus exactement vers les parkings à graisse. Ces zones sont caractérisées par un stock important d’adipocytes (cellules qui stockent les graisses et nos réserves énergétiques). Zone du cou, des fesses, du ventre, des genoux, etc…
Ce sont ces zones caractéristiques qui stockent ces mauvaises graisses en quelque sorte, les graisses toxiques.
Alors nous arrivons à la clé du problème, comment se « débarrasser », gommer, éliminer, affiner l’organisme de chacun qu’il soit féminin ou masculin.
C’est relativement simple :
• J’instaure une alimentation très faible en glucides (ou sucres), environ 30 grammes, associée à une alimentation très saine, sans toxine, sans tabac, sans alcool. Ainsi au bout de quelques semaines l’organisme privé de glucides et de toxines va devoir produire des glucides. Le seul moyen qu’il a à ce moment-là c’est de faire sauter le verrou implanté à la surface des cellules engorgées de graisse sous l’excès de l’insuline elle-même sécrétée par l’excès de glucides. Ces glucides étant absents le verrou cède, les graisses sont libérées avec leurs déchets toxiques. Elles se dégradent en acides gras libres qui vont être brûlés en partie par nos muscles. Et nos muscles sont aussi des machines à broyer et éliminer nos déchets, nos toxines. Les muscles sont en quelque sorte des poubelles biologiques fort utiles et on comprend dès lors l’importance de l’activité physique pour se débarrasser non seulement des kilos en trop, mais aussi de ces graisses toxiques.
Le foie participera également à la détoxification lorsque ces acides gras chargés de toxines vont être dégradés en corps cétoniques pour satisfaire la cellule en substances énergétiques. Le foie détruit ces toxines grâce à ses capacités de détoxification puisqu’à ce moment-là il n’existe plus d’apport de toxines et le foie a donc suffisamment de temps et d’énergie pour détoxifier nos organismes.
• J’ajoute à mon traitement nutritionnel des produits naturels qui encouragent et soutiennent le travail de détoxification hépatique.
• Comme j’ai toujours soutenu la grande utilité de la pressothérapie je combine l’ensemble de ces prestations médicales pour de meilleurs résultats et pour le bonheur de mes patientes (et patients) subjuguées(és) par la qualité de cet amaigrissement sur mesure et réussi là où cela résiste habituellement.
J’espère que mes explications vous auront convaincu pour comprendre qu’aujourd’hui on peut maigrir là ou ça résiste sans chirurgie et sans liposuccion.
Par le docteur Claude Chauchard
Spécialiste reconnu en Nutrition, contrôle du poids et Médecine Préventive du Vieillissement. Plus d’un million de 14 livres vendus dans plus de 5 langues. Fondateur du concept clinique Anti Age : La Clinique De Paris, installée en Chine, Taiwan, Japon et Corée depuis 1992. Assistant professeur dans les universités de SEOUL et PEKIN. Créateur de la méthode en Iigne Chrono Géno Nutrition.
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