L’approche thérapeutique de la radiofréquence (RF) cible ces différentes composantes de la peau et de la cellulite pour en diminuer leurs aspects cliniques. Les effets biologiques provoqués par la RF par le rétrécissement des fibres de collagène et la synthèse de néo-collagènes et d’élastines, par la lipolyse et l’angiogenèse, ont une correspondance clinique observable lors et après une cure de traitement. Il n’est pas rare de constater un effet retardé de plusieurs semaines
Quand un flux énergétique traverse un tissu vivant avec une résistance électrique, il crée un potentiel différentiel qui se traduit par une énergie thermique tissulaire qui entraîne :
– une vasodilatation et oxygénation des tissus cibles,
– un drainage veineux et réduction de l’œdème,
– une amélioration de la perméabilité de la membrane cellulaire,
– un effet lipolytique,
– une activation néocollagénique.
L’évolution de la technologie joue sur la puissance des appareils (seuls les appareils puissants apporte une efficacité), le nombre de pôles, uni ou pluripolaires (la tendance est un retour aux appareils monopolaire), sur l’aspect capacitif et résistifs afin d’optimiser les échanges ioniques au niveau tissulaire (intérêt dans la cellulite douloureuse).
Les zones de prédilections sont l’abdomen, le dos, les cuisses, les bras avec une action sur la cellulite et sur la peau. Les effets sur la peau et la cellulite sont variables d’un sujet à l’autre, en fonction de la capacité des téguments à répondre à l’échauffement tissulaire. Les résultats attendus sont des tissus plus fermes et semble offrir certaine rétraction comme le confirme des mesures de résistances élastiques de la peau en début et fin de traitement.