Dans l’univers de l’esthétique, le poison de jouvence connu sous le nom de toxine botulinique, est le traitement le plus démocratisé, le plus pratiqué dans le monde. Aujourd’hui, ce n’est pas seulement à visée esthétique qu’il est pratiqué, mais aussi dans le cadre des injections dites de confort, qui permettent de soulager des gênes, ou de corriger les complexes de la vie quotidienne.
Corriger les complexes du visage
Nous avons tous des imperfections physiques qui gênent notre quotidien et qui peuvent devenir de véritables complexes, voire des obsessions. Grâce à des micro-gouttes de ce poison de jouvence, il est désormais possible de corriger, temporairement, ces inconforts de la vie.
Le sourire gengival
Il est aussi connu sous le nom de “gummy smile”, qui traduit un sourire qui expose les gencives bien au-dessus des dents. « En injectant de l’Azzalure, le muscle élévateur des lèvres supérieures, à savoir 2 points de chaque côté de l’aile du nez, on diminue la puissance élévatrice, et par conséquent, l’exposition des gencives », explique le Dr Philippe Kestemont, chirurgien esthétique.
Le nez
« Le sourire grimaçant, indique le phénomène de la pointe du nez qui tombe alors que les ailes narinaires remontent. C’est une correction que l’on demande souvent dans mon cabinet. Afin de rendre le nez statique, on injecte 1 point à la base de la columelle du nez, entre les 2 narines ».
Le menton à l’aspect peau d’orange
« Un aspect disgracieux du menton qui survient avec l’âge. On le corrige à l’aide d’un point d’injection de la toxine, médian, au niveau du menton pour relaxer le muscle mentalis » dixit Dr Philippe Kestemont.
Traiter l’hypersudation – un gene social
Un français sur deux se dit gêné par sa transpiration*. L’hypersudation peut être une gêne sociale, qui est aujourd’hui efficacement traitée grâce à la toxine, celle-ci empêchant le fonctionnement normal des glandes sudoripares.
« 3 zones sont principalement concernées : les mains, les pieds et les aisselles. Etant des parties du corps considérées comme très sensibles, l’utilisation d’un produit d’anesthésiant local, du type PLIAGLIS, permet alors de rendre le protocole moins désagréable. Pour les mains par exemple, c’est toute la face palmaire que l’on injecte superficiellement. Leurs sensibilités et leurs motricités restent évidemment intactes. Alors que sur les pieds, zones encore plus sensibles, l’intervention demande une anesthésie plus lourde, afin de ne ressentir aucune douleur.
Quant aux aisselles, quelques injections très superficielles précisément sur les zones à forte transpiration, stoppent durablement l’hypersudation » ajoute le dr Philippe Kestemont.
http://www.la-transpiration.fr/52-des-francais-declarent-souffrir-de-latranspiration/
Dr Philippe Kestemont
Qualifié en Chirurgie de la face et du cou. Co-directeur du cours annuel d’anatomie chirurgicale de la Face de la faculté de Médecine de Nice depuis 1996. Investigateur principal des études françaises et européennes du Botox, du Dysport et de l’Azzalure dans les indications esthétiques, des études clinique sur la gamme Emervel de Galderma. Expert-Consultant auprès des laboratoires Allergan, Galderma, Merz et Ipsen.