Dr Catherine de Goursac
La radiofréquence ATTIVA répond à la demande de traitement du relâchement cutané peu invasif et sans éviction sociale.
QU’EST-CE QUE C’EST ?
La technique repose sur une sonde de radiofréquence que l’on va déplacer en sous cutanée afin de chauffer le derme et ainsi le stimuler. Grâce à un double contrôle de la température on pourra cibler au mieux l’effet désiré. L’efficacité sur des zones réputées comme difficile à traiter : une ligne sourcilière abaissée, la face interne des bras et des cuisses ou genoux a fait son succès.
COMMENT CELA FONCTIONNE ?
On procède à une petite anesthésie locale puis on glisse la sonde de radiofréquence couplée à un capteur thermique en sous cutanée. Il faut ensuite balayer la zone à traiter afin que la température soit uniforme et qu’elle persiste tout au long de la séance par accumulation de chaleur. Afin d’améliorer la sécurité, on a un double contrôle de la température avec une sonde dans la canule qui mesure en permanence la température sous cutanée et une caméra externe qui va prendre la mesure de la température cutanée externe en continu. Ceci permet une sécurité totale et d’avoir une précision parfaite dans la délivrance de la chaleur par la sonde.
LES BONNES INDICATIONS
Sur le visage, on peut remonter la ligne des sourcils, ce qui va permettre d’alléger le regard. La radiofréquence subdermale peut défroisser les paupières supérieures et inférieures. Les poches malaires sont une bonne indication pour ATTIVA.
Bien entendu, ATTIVA est parfaitement recommandé dans le traitement de l’ovale du visage, il y aura une belle remise en tension des joues et de la ligne mandibulaire ainsi qu’un affinement des bajoues et du double menton. Sur le corps, ATTIVA a gagné ses lettres de noblesse, car son effet tenseur sur la face interne des bras est très prisé tout comme celui de l’abdomen, du décolleté, de la face interne des cuisses et des genoux où les autres solutions sont faibles.
Lorsque l’on passe en mode défibrosage (60°C), ATTIVA est le traitement de choix des capitons et des adhérences post variations oestrogéniques ou post lipoaspiration.
3 POINTS CAPITAUX
- L’élastine
Elle est la cible de cette nouvelle technologie. L’élastine permet à la peau de se rétracter et non le collagène. L’élastine diminue dès la trentaine. Une peau chez le jeune adulte avant 30 ans contient 5 fois plus d’élastine qu’une peau âgée de 45 ans. Le collagène, lui se rigidifie mais son taux ne chute qu’à partir de la maturité.
- La température optimale : Primum Movens de la radiofréquence Subdermale
On a découvert que la synthèse de l’élastine est augmentée par la chaleur préférentiellement dans une fenêtre de 48°C à 53°C. Au-delà de cette température il n’y aurait plus de synthèse d’élastine voire une dégradation. Ceci est très important car les technologies qui chauffent trop, aux alentours de 65°C, dénatureraient l’élastine selon les chercheurs italiens et créeraient un tissu cicatriciel avec un collagène majoritairement de type III.
Donc pour densifier une peau vieillissante, il faut chauffer mais pas trop.
- La durée de l’interface sonde/peau.
Pour une bonne efficacité, la stimulation thermique est proportionnelle à la durée d’application du coup ce traitement est relativement chronophage. Le résultat est optimum à 6 mois, on note une nette amélioration de l’histologie entre 3 et 6 mois.
Effet selon la température cible :
- Augmentation de la synthèse de l’élastine : 48 à 53°C
- Stimulation du collagène : 50°C à 70°C dans un premier temps : rétraction des fibres puis augmentation de la synthèse à 6 mois. Attention, collagène III cicatriciel aux fortes chaleurs.
- Défibrosage (capitons, adhérences etc…) 65°C
- Lipolyse : 65°C
- Destruction des glandes sudorales des aisselles : 65°C.
Grâce à cette technologie on peut remettre en tension les tissus par une procédure minimale invasive sans éviction sociale.
Dr Catherine de Goursac : Médecin esthétique et anti-âge, à Paris depuis plus de 20 ans. Auteure de plus de 30 publications dont « La médecine anti-âge », « L’esthétique au masculin » aux Éditions Ellebore et « Les secrets de la dermonutrition » chez Vuibert. « Tu as bonne mine ce matin » ed J Lyon. Elle est Membre du conseil d’Administration de l’AFME (Association Française de Médecine Esthétique) et de la FSMEA (Fédération Syndicale des Médecins Esthétiques et Anti-Age).
Plus d’informations : esthetiquemedicale.com