Avec 1735 participants, 82 exposants, 69 heures de conférences pleinières, 136 orateurs, 13 partenaires scientifiques, la 44 ème édition de la SFME reste incontournable auprès des médecins esthétiques français et s’ouvre à des sessions plus « disruptives ».
« Un très bon cru 2024 », « Des orateurs prestigieux », “Excellent congrès avec des intervenants de qualité et des cas cliniques concrets », « Très bon congrès pour moi, avec la taille idéale pour faciliter les échanges. Bonne organisation, conférences variées et abordant tous les sujets. Vidéos intéressantes par le partage de techniques permettant de se perfectionner et faisant découvrir de nouveaux horizons. », etc… voici quelques uns des commentaires postés sur le site du congrès. En effet, ce congrès francophone organisé désormais par Comexposium Healthcare en partenariat avec la Société Française de Médecine Esthétique (SFME), propose avec son Comité Scientifique à la pointe et son panel d’orateurs prestigieux deux jours intenses de conférences, de symposiums et d’expositions.
Si les sujets phares comme les injections de toxine botulique, d’acide hyaluronique, les fils tenseurs, les lasers et équipements à base d’énergie (EBD – tels que la radiofréquence ou les ultrasons), les dispositifs de remodelage du corps, les cosméceutiques, les peelings ou la médecine régénérative ont bien évidemment été abordés, des tables rondes sont venues pimenter le programme, notamment celle très attendue sur le DIU Médecine Esthétique. Cette session a été l’occasion de faire un point complet sur ce diplôme et sur la validation des acquis d’expérience, la VAE pour laquelle de nombreux points d’interrogation subsistaient. Les intervenants, le Dr Jean-François Delahaye, membre du Conseil de l’Ordre et coordinateur médecin esthétique et le Dr François Turmel, président du SNME (syndicat national des médecins esthétiques) ont ainsi pu égrener les dernières avancées sur ce dossier malgré l’attente de la nomination du prochain Ministre de la Santé. Il faut retenir les dispositions suivantes : l’inscription du DIU a été possible sur le site internet DIUME.fr jusqu’à fin septembre avec un démarrage dans plusieurs universités dès janvier 2025 et les demandes de VAE sont désormais envisageables pour tous les praticiens répondant aux critères d’éligibilité. Une session précédente, « Comment débuter une activité en médecine esthétique » avec les Dr Ghislaine Beilin et Jean Claude Scialom en modérateurs et le Pr Jean Paul Meningaud et le Dr François Turmel en intervenants avait déjà permis la veille de dresser un premier cadre à ce DIU.
Coups de coeur et tendances
Outre cette grosse actualité, les sessions coup de coeur des participants ont été : Comment avoir une belle peau, la phlébo esthétique et la cellulite, le rajeunissement et l’embellissement des lèvres en 2024, combiner les peelings pour un meilleur résultat esthétique, la radiofréquence mieux que les lasers pour…le visage zone par zone : ce qu’il faut faire et éviter et un atelier pratique où les participants ont pu tester par petit groupe des échographes. L’équipe de Anti Age Magazine est allée à la rencontre des conseillers scientifiques pour découvrir les différentes tendances.
L’année prochaine marquera la 45e édition, de nombreux participants devraient répondre présents pour célébrer cet anniversaire les 12 et 13 septembre 2025.
Dr Hugues Cartier : « Parmi les nouveautés, les cheveux ! Une session entière dédiée aux cheveux, un secteur qui prend de plus en plus d’importance. Egalement une session « Vous avez la parole » pour faire intervenir des médecins non insérés dans des sessions scientifiques, une formule que l’on va certainement développer dans le futur. Et une table ronde sur les inducteurs, la sécheresse vaginale … : une heure d’échanges dynamiques en dehors des présentations plus classiques. Bien sûr, un de mes dadas : une prise en main de l’échographie médicale à l’aide d’un laboratoire présent. Pour finir : un gros dossier avec le DIU. C’est bien, c’est la reconnaissance de la médecine esthétique, anti-âge, bien-être qui se doit d’exister. Cela fait partie intégrante de la médecine au sens large ! »
Dr Alain Butnaru : « Une conférence sur l’anti-âge « Comment intégrer la médecine anti-âge dans son activité » avec notamment des sujets comme faire une première consultation en médecine anti-âge, quels sont les bilans proposés, la détoxication. A noter, les tests génétiques qui sont une vraie avancée à côté de ceux connus comme les acides gras. Ils sont importants dans notre vision de la médecine anti-âge comme le dosage des apolipoprotéines, transporteurs du cholestérol, qui nous servent à définir une nutrition adaptée. On peut également pour la thyroïde voir si l’on convertit bien la T4 en T3. Sachant qu’un bilan génétique démarre aux alentours de 60 euros et qu’il est à faire une seule fois dans sa vie, c’est fabuleux ! ».
Dr Jean-Jacques Deutsch : La session « Le visage zone par zone : ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas faire » avec le Dr Laurence Benouaiche et moi même a permis de projeter des cas cliniques avec un panel d’experts dont Pierre ANDRE, Laurence BEILLE, Patrick BUI, Eric ESSAYAGH, Philippe KESTEMONT, Sandrine SEBBAN qui ont expliqué leurs approches. Ils sont capables de faire des analyses très rapides et donner des recommandations essentielles. Une belle surprise pour ce congrès ? Enormément de jeunes médecins, on a besoin de renouveau ! ».
Dr Yvon Perrillat : « Je représente l’obédience dermatologie avec un intérêt porté sur les lasers et tout ce qui est photonique. Nous avons proposé une session organisée « les bonnes et mauvaises indications des lasers (sous l’égide de la SFLD) » sur les bonnes et moins bonnes indications, très interactive avec la présentation de cas cliniques variés, détatouage, anti-rides, épilatoire… Une grande nouveauté ? Les lasers sur l’acné évolutive qui seront à suivre de très près ! »